Sekai Parareru
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Qui n'a jamais pensé qu'il existait un monde parallèle? Un monde où nous sommes des êtres inimaginables, des anges, des démons? Eh bien, il existe pour de vrai.
 
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 Contexte de Sekai Parareru.

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AuteurMessage
Hana Hayashi

Hana Hayashi
Féminin Messages : 187
J'suis arrivé(e) le : 01/05/2014
J'suis né(e) le : 12/08/2000
Age : 23
Localisation : With Nyan Cat. Comment ça il existe pas ? èwé Mais si mais si, il est juste à côté de moi !
How I feel : ... Vacances ? VACAANCES.

Personnage ☆
Race: Démon
Pouvoir: En cours
Votre perso en bref:

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MessageSujet: Contexte de Sekai Parareru.   Contexte de Sekai Parareru. Icon_minitimeVen 20 Juin - 22:29















 ❝ CONTEXTE



Jour Premier :

Pourquoi ? Pourquoi ai-je accepté ce stupide pari ?! J’entendais craquer sous mon poids de nombreuses feuilles aux couleurs du crépuscule et des branches, à terre à cause de l’Automne. Cependant, j’entendais aussi, à mon grand malheur, les cris de mes soi-disant amis, qui m’avaient laissé là à mon triste sort, seul. Ils essayaient de m’encourager à leur manière. Quels merveilleux amis. Cependant, moi, je n’avais qu’une seule envie : partir de cette forêt, là, tout de suite, maintenant. Parce que ce qui était devant moi n’était pas très rassurant. Tout était noir. Mais ma fierté est plus forte que ma peur. Stupide fierté, stupide pari.
Excédé par les cris de mes amis, je fis volte-face, prêt à leur crier dessus. Mais les cris s’arrêtèrent dès que je fus retourné. Les arbres remplissaient la place où étaient mes amis. J’étais encerclé d’arbres alors que je venais à peine d’entrer dans cette forêt, je me souvenais encore du chemin que j’avais emprunté, qui avait manifestement disparu. Je palissais, je sentais mon sang ne faire qu’un tour.
 
«  C’est quoi ce bordel ?! »
 
Pensais-je. Je reculais, effrayé par les arbres plus que lugubres qui se tenaient ainsi devant moi, me narguant presque. Je mis mes mains sur ma bouche, pour m’empêcher de crier, comme pour éviter de signaler ma présence à la forêt.
Ce qui devait arriver arriva : à force de reculer, sans regarder où je marchais, je glissais sur quelque chose ayant une forme ronde, d’après mon pied, et tomba, laissant échapper un cri de surprise. Seulement je ne tombais pas sur des feuilles,  ni sur des branches, mais sur quelque chose de plus dur. Je relevais le haut de mon corps, mettant une main sur l’arrière de mon crâne, ayant mal à cet endroit. Je me mis face sur ce dont je suis tombé. Cette vision d’horreur me fit frissonner. J’étais tombé sur une montagne d’os. Je me relevais entièrement, cette fois-ci, me mettant à courir, fermant les yeux, ne sachant même pas où je mettais les pieds mais je m’en fichais, si je pouvais sortir d’ici. C’était mon seul but, à présent.
Sortir de cette sorte de cimetière.
Je heurtais quelque chose. J’ouvris mes yeux, où des larmes ne cessèrent pas de perler ainsi que sur mes joues. Devant moi se tenait un squelette, pendu à un arbre. Mais il n’était pas le seul, des dizaines et des dizaines de squelettes étaient pendus à des arbres qui n’avaient aucun feuillage. J’étais pétrifié, je ne pouvais pas bouger à cause de cette p*tain de peur qui me clouait au sol.
Je restais là une bonne dizaine de minute. Avant de pouvoir bouger à nouveau, un peu calmé, me disant que, tant que je serai en vie, tout se passerai bien. J’avançais, de plus en plus vite, me sentant épié de plus en plus, jusqu’à courir une nouvelle fois. Cependant, la fatigue venait ainsi que la faim.
 
Depuis combien de temps étais-je ici ? Dans cette forêt, on ne distinguait même pas le jour de la nuit, les heures défilaient, mais le ciel était le même. Je tombais plusieurs fois, m’écorchant, saignant, mais, obsédé par le fait d’échapper à cette maudite forêt, je ne sentais absolument rien.
Je courais encore, jusqu’à me rendre compte que je tombais pratiquement de sommeil. Par chance, sûrement ma seule chance de toute cette journée interminable, je me rendis compte que l’en droit où j’étais était dépourvu d’os, sûrement le seul endroit de cette forêt où il n’y en avait pas. Je me couchais sur la terre, même si c’était inconfortable, c’était heureusement beaucoup mieux que de dormir un tas d’os.


Jour second :
 
Je me réveillais, abasourdi. L’endroit où je me suis levé et l’endroit où je m’étais endormi n’étaient pas les même. Mais… C’était pourtant impossible. A part si j’avais mal regardé l’endroit, la veille... Mais je m’en serai souvenu, s’il était ainsi. J’en perdais la tête. Un bruit me fit frissonner. J’entendais des pas, derrière moi. Je tournais ma tête lentement. Les bruits de pas s’arrêtèrent instantanément. Je me remis encore une fois à courir, cependant à bout de force. Je ne sais pas où je puisais encore ces forces, alors que j’étais si maigre, si fatigué de tout ça. Autant en finir maintenant que de continuer pour l’éternité. Cette forêt s’amuse avec moi, ce n’est pas possible !
 
«  J’en ai marre ! Pourquoi moi, hein ?! »
 
Pensais-je, incapable d’articuler un seul mot, ou même bruit, ma gorge étant complètement desséchée.
Je courais, désespérément, sentant les pas se rapprocher de plus en plus. Dans ce noir complet, quelque chose devant, vers la droite, éclairait un bout de la forêt. Etait-ce, après tant de malheurs, la sortie de la forêt ? Je me sentais délivré. Je couru, encore et encore, pour atteindre cet endroit, mon but. Ma délivrance.
Je m’arrêtais devant ce point de lumière, essoufflé. A ma grande déception, je ne voyais pas autre chose que du blanc. Ce n’était pas une sortie vers la ville, ni la campagne, ça ne semblait pas mener quelque part. Ca me semblait même, beaucoup moins attirant que cette forêt de la mort, pourtant ça devrait l’être, non ?
Je sentais que la chose qui me suivait était derrière moi. Paniqué, je sautais dans cette lumière. C’était doux, ça soignait mes blessures, je n’avais plus mal, et je flottais à l’intérieur de ce vide blanc. Cependant, je fus poussé violemment jusqu’à ce que j’atterrisse devant des portes.
 
« Laquelle… Choisis-tu ? »
 
Lisais-je, sur un panneau, posé à côté des portes. Il y avait huit portes, ayant chacune respectivement un mot chacune. De gauche à droite, je pouvais lire : Démon, Ange, Ange déchu, Vampire, Hybride, Loup-garou, Fantôme et Joker. Je décidais d’ouvrir Joker, ne sachant que faire, essayant de croire à une blague. Dès que je franchis la porte, je me retrouvais dans un endroit peuplé de gens possédant des ailes, noires, blanches, rouges, des gens possédant des attributs d’animaux, et autre. Je sentais quelque chose sur ma tête, je touchais, j’avais des oreilles de chats… Loups ?
Des gens parlaient entre eux. Ils étaient comme moi.
 


(c) Fiche par Calys de L.Graph'


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